Comment bien nettoyer ses poumons ?

Même s’il est très répandu parmi la population française, et malgré les campagnes de prévention, le tabac se révèle très nocif pour la santé. Il vient en effet avec une myriade d’effets secondaires – augmentation du stress, odeur de tabac, augmentation du rythme cardiaque, perte du souffle… – sans compter tous les dégâts qu’il inflige à votre corps et vos organes.

Si vous êtes fumeur, sachez qu’il existe tout de même des solutions pour limiter les effets secondaires du tabac et en quelque sorte purifier vos poumons. Le tout est en effet de jouer sur les carences entraînées par le tabagisme.

nettoyer ses poumons

Existe-il un remède miracle pour fumer sans danger et effets secondaires ?

Soyons franc dès le départ : non, il n’existe à ce jour aucun remède permettant non-seulement de purifier intégralement ses poumons, pas plus qui vous autorise à fumer sans danger. Le plus sain reste donc encore de cesser de fumer, mais comme on se le répète : « Plus facile à dire qu’à faire ! »

Ainsi, que les conseils dans cet article représentent un premier pas vers un arrêt du tabagisme, ou simplement un moyen de limiter les effets secondaires, ceux-ci auront toujours un intérêt pour vous.

Les carences dues au tabagisme

La principale raison pour laquelle l’organisme est attaqué consiste en les radicaux libres. Il s’agit de molécules indépendantes, agissant hors contrôle et particulièrement dangereuses ; à cet effet, elles s’attaquent aux autres molécules et cellules pour les détruire ou les vieillir. Ces radicaux libres sont produits en masse avec la combustion du tabac. En voilà les diverses conséquences :

  • Maladies et troubles : perte de mémoire, cancers, maladie coronarienne, arthrose, cholestérol…
  • Vieillissement : tâche de vieillesse, apparition de rides, diminution du souffle, peau vieillie, cheveux abîmés, processus de vieillissement des cellules accélérés…
  • Psychosomatique : stress, nervosité, tremblements, névrose…

S’occuper des carences et contrecarrer les effets du tabac

Vous l’aurez compris : puisque ces radicaux libres s’attaquent à de nombreux éléments de votre corps, celui-ci commence à développer des carences. Il existe, par ailleurs, des éléments particulièrement touchés par ces radicaux libres, à l’instar de la vitamine C, du manganèse ou encore du zinc. Ce sont ces carences qui seront alors à l’origine des problèmes que l’on a pu évoquer plus tôt.

Fort heureusement, vous pouvez contrecarrer ces radicaux libres en offrant à votre corps davantage d’éléments attaqués. Si certes vous ne parviendrez pas à inverser ou supprimer les effets du tabac, vous pourrez donc en limiter les conséquences.

Carence en vitamine C

La vitamine C joue un rôle crucial à bien des égards : en plus de renforcer le système immunitaire, elle joue un rôle actif dans la protection contre certaines substances cancérigènes et permet également de diminuer le risque d’apparition de la maladie. On estime en moyenne le déficit en vitamine C d’un fumeur à 25%.

  • Pour me ressourcer, je peux manger…

Des fruits ! Entre les agrumes, les poires, les raisins, les pommes, etc., les fruits sont une excellente source de vitamine C. Du côté des légumes, on pourra se tourner vers le chou ou le persil.

Carence en PABA

Le PABA permet de protéger en partie vos poumons contre la fumée du tabac. Mieux, il a un véritable rôle antioxydant qui lui permet de protéger vos cellules contre le vieillissement et les attaques des radicaux libres.

  • Pour me ressourcer, je peux manger…

Des germes de blé ou de la levure de bière.

Carence en manganèse

En plus de ses propriétés antioxydants, le manganèse a un effet de régulation du stress intéressant, notamment vis-à-vis du manque de nicotine.

  • Pour me ressourcer, je peux manger…

Des fruits secs, comme les pistaches, cacahuètes et noix. De manière anecdotique, on pensera aussi au jaune d’œuf, à la noix de coco et au gingembre.

Carence en vitamine B1

La vitamine B1 agit à la fois contre l’alcool et le tabac et évite le débordement d’acide lactique. Il permet également de pallier au manque de nicotine et aux effets du sevrage.

  • Pour me ressourcer, je peux manger…

Tout ce qui est source de protéine, comme les viandes, poissons, volailles ou encore le lait. Les noix, amandes et l’avoine représentent également des sources intéressantes.

Carence en sélénium

D’une importance cruciale, le sélénium est antioxydant, agit contre les cellules cancéreuses et dans la prévention contre la maladie, et surtout, il renforce dans sa globalité le système immunitaire.

  • Pour me ressourcer, je peux manger…

L’ail et l’oignon en regorgent ! La levure de bière, les céréales ou les germes de blé sont également une bonne idée.

Carence en zinc

Le zinc possède des propriétés antioxydantes, mais surtout, il permet de préserver votre sens du goût et celui de l’odorat. Il préserve également votre peau.

  • Pour me ressourcer, je peux manger…

Des fruits de mer, de la viande rouge ou blanche (dinde), voire des légumes comme les champignons et les lentilles. Plus anecdotiques, les jaune d’œufs et la levure de bière sont également de bons choix.

Peut-on proprement parler de « nettoyage des poumons » ? La chose est assez ardue étant donné qu’il n’existe, actuellement, aucun moyen de venir réparer l’intégralité des dommages causés par le tabac sans attendre un certain temps après avoir coupé toute consommation. Est-ce pour autant à dire que l’on ne peut rien faire pour limiter les effets négatifs liés à la consommation de tabac, tout en continuant à être fumeur ?

Alimentaires ou psychologiques, les solutions existent, et nous vous en présentons aujourd’hui.

Le changement de vos habitudes

Avant même de parler proprement des poumons, évoquons ce qui les attaque, et évoquons bien sûr la réduction de la consommation de tabac. Nous pourrons alors basculer dans la création d’un nouvel environnement et d’un nouveau rythme qui, tous deux, mettent à distance chaque jour un peu plus la cigarette de votre vie.

Diminuer la consommation de tabac : habitudes et politique des petits pas

poumons sainsL’approche la plus efficace est encore de diminuer votre consommation de tabac afin de limiter l’impact sur vos poumons et votre santé en général. Alors certes, ce genre de phrase bateau peut donner envie de s’énerver, mais pensez-y : même une cigarette en moins signifie une fraction d’effets positifs en plus pour vous !

Et c’est là que l’on arrive à un point crucial : si certains sont faits pour s’arrêter d’un coup, d’autres préfèrent mettre des étapes et prendre leur temps, notamment pour limiter les effets du sevrage. Cette politique des « petits pas » est particulièrement appréciable.

  • Changer ses habitudes pas à pas

Mettons que vous ayez une tâche colossale, comme répondre à une tonne d’emails. Vous allez diviser votre travail en tâches : répondre aux plus urgents, puis aux moins urgents, et cela en entonnoir. Pour la cigarette, le même processus peut être appliqué : pourquoi ne pas, pas à pas, expérimenter de légères réductions ? Par exemple, ne pas fumer avant 10h, s’astreindre à un temps d’attente minimal entre chaque cigarette ou encore limiter les cigarettes en soirée. Ce sont là des petites expériences que vous pouvez essayer et qui, positives ou négatives, vous apprendront davantage sur vos motivations et ce qui fonctionne avec vous.

De plus, cela vous apprendra à repérer tout ce qui est déclencheur d’une cigarette : quelqu’un qui fume, l’occasion d’une pause après ou pendant le travail, après avoir mangé, pour accompagner la bière… Le tabac a cette faculté de s’infiltrer dans la plupart de vos activités, mais vous pouvez progressivement l’en bannir !

Diminuer l’impact du tabac dans votre environnement : à la découverte de nouvelles facettes de la vie

Certes, changer ses habitudes est de loin le chemin le plus efficace pour limiter les effets de la consommation sur vos poumons, et ainsi améliorer votre condition de santé. Toutefois, tout en étant fumeur, il existe des moyens de contrecarrer les effets liés à la consommation du tabac, notamment en introduisant de nouvelles activités (comme le sport) ou en préservant votre intérieur.

  • L’activité physique.

En plus de ses nombreux bienfaits pour la santé, l’activité physique a la particularité de bien répondre aux besoins associés au tabac. Le sport produit ainsi de la dopamine – qui vous fait éprouver du plaisir – et permet également d’évacuer le stress et la nervosité, deux caractéristiques courantes parmi les fumeurs. Et pensons bien sûr aux bénéfices sur la santé, comme avec le cardio : le souffle est plus profond, l’endurance augmente.

Attention toutefois : puisqu’au cours de l’exercice physique, vous ouvrez vos bronches et vos poumons, laissez un temps d’attente après la séance (1h) pour fumer une cigarette qui serait bien plus nocive sur des poumons ouverts.

  • Les douches et bains.

En plus de leurs vertus relaxantes et déstressantes, les bains et les douches chaudes ont l’avantage d’avoir des effets physiologiques particulièrement instantanés. Le chaud, notamment, a un effet à la fois psychologique et physique. Psychologiquement, il nous apporte réconfort, sécurité et douceur. Physiquement, il permet de décongestionner en partie les bronches, ce qui facilite votre respiration. A cet égard, les saunas sont une excellente perspective si votre santé ne vous l’interdit pas !

  • Nettoyer l’air que vous respirez.

On peut distinguer deux types de fumeurs, avec des intervalles médium : ceux qui ne supportent pas de fumeur en intérieur à cause de l’odeur et qui iront systématiquement à l’écart (garage, balcon) voire en extérieur, et ceux qui s’accommodent de l’odeur de tabac. Dans un cas comme dans l’autre, toutes les composantes toxiques du tabac ont tendance à empoisonner ce dont vous vous approchez, car vous transportez lesdits composantes sur vous : vos vêtements, vos cheveux, votre sac… Et ceux-ci se répandent ensuite dans votre intérieur.

Il est donc important de purifier votre intérieur afin que vos poumons ne soient pas davantage attaqués par l’air ambiant. Pour ce faire, plusieurs solutions existent : vous pouvez simplement à aérer vos pièces régulièrement afin de ventiler, ou si les odeurs ne vous repoussent pas, faire appel à de l’encens ou – mieux – des huiles essentielles.